L’IRT Jules Verne rafle six nouveaux projets européens en 2020

L’IRT Jules Verne continue sa progression européenne en remportant six nouveaux projets européens, pour dix-neuf projets déposés, dans le cadre du programme cadre Horizon 2020. En moyenne sur les trois dernières années, le taux de succès de l’IRT Jules Verne s’élève à 27%, ce qui représente plus du double de la moyenne européenne.

>>  Stéphane Cassereau, directeur général de l’IRT Jules Verne

Ainsi, après avoir déposé dix-neuf dossiers européens en 2020 (contre neuf en 2019), l’institut se félicite d’en avoir obtenu six (contre deux en 2019) pour un montant de près de 1,5 million d’euros (0,85 M€ l’an passé). « L’objectif est ainsi dépassé puisque nous avions visé une accélération cette année avec un dépôt de près de vingt dossiers par an pour en obtenir à minima trois » détaille Stéphane Cassereau, directeur général de l’IRT Jules Verne. À travers ces projets, les expertises technologiques de l’IRT Jules Verne en matière de fabrication additive, de robotique, de procédés matériaux composites et métalliques, de modélisation, de simulation et de caractérisation sont largement plébiscitées par les consortia constitués.

« L’IRT Jules Verne a construit un réseau d’excellence au niveau européen et mène ainsi des actions de lobbying stratégiques auprès des plus grands consortia, explique Marie Weiss, responsable de la Cellule Europe de l’IRT Jules Verne. Parmi elles on peut citer : les instituts Fraunhofer en Allemagne, les centres Catapult en Grande-Bretagne, les principaux centres techniques espagnols Aimen, Eurecat ou Cidetec, l’institut DTI au Danemark, les universités techniques de Hambourg et Munich en Allemagne, d’Athènes en Grèce ou encore celle de Delft aux Pays Bas, qui bénéficient tous de forts taux de succès sur les projets européens. L’IRT Jules Verne a aussi choisi d’adhérer à des réseaux ou des associations d’influence comme l’Effra, EURobotics ou encore Waterborne ».

Et d’ajouter : « C’est un travail à long terme qui nécessite de se créer un réseau d’homologues avec lesquels on prend l’habitude de travailler et on tisse des liens privilégiés. Pour autant, s’associer à de nouveaux partenaires reste stimulant. Certains partenariats a priori plus audacieux ou innovants sont également à expérimenter dans le cadre du Green Deal et d’Horizon Europe, nouveau programme cadre de la Commission Européenne qui débutera en 2021 pour une durée de sept ans. »