Le magazine technique des équipements de production industrielle

Accompagner les entreprises de la plasturgie dans l’industrie du futur

SEPRO GROUP

par Equip'Prod

Sepro Group conçoit et intègre des robots 3, 5 et 6 axes, avec un contrôle commande unique pour toutes presses d’injection plastique de toutes marques. Depuis plus de quarante ans, cette société écrit une belle histoire industrielle, avec plus de 30 000 presses équipées à travers le monde. Elle conçoit l’industrie du futur avec une ouverture sur l’innovation, l’intégration et la collaboration qui sera bénéfique non seulement pour Sepro  mais également pour toute l’industrie.

Jean-Michel Renaudeau, directeur général de Sepro Group

Dans le cadre de l’approche de l’industrie du futur, communément appelée Industrie 4.0  (si l’on considère que l’industrie est passée par la machine à vapeur et la mécanisation, puis par l’électricité suivie de l’automation), Sepro se concentre sur le marché de l’automatisation des presses d’injection plastique. Jean-Michel Renaudeau, le directeur général de ce groupe, s’exprime sur ce projet : « l’ouverture a été la clé du succès de notre groupe. Nous avons approché de nouvelles technologies, qu’elles soient issues et développées par nos propres ingénieurs ou par nos partenaires comme Stäubli, Machines Pagès et dorénavant Yaskawa. Nous avons travaillé avec des sociétés spécialisées dans l’injection plastique, ce qui nous a permis d’être capables d’équiper toutes presses d’injection avec un unique contrôle commande. Nous travaillons actuellement avec des chercheurs de l’Université Carnegie Mellon, aux Etats Unis, sur de nouvelles commandes de robots ».

L’industrie 4.0 en est encore aux balbutiements dans la plupart des usines dans le monde. L’approche de Sepro est de s’y engager progressivement, que ce soit pour les robots cartésiens (donc 3 ou 5 axes) ou pour le robot polyarticulé 6 axes. Non seulement Sepro fabrique des robots destinés au monde entier, mais ses produits sont également en mesure d’être intégrés avec des périphériques, pour ainsi créer une réelle chaîne de valeur pour les clients finaux.

L’industrie du futur ne se construit pas du jour au lendemain

Jean-Michel Renaudeau poursuit : « dans l’appellation Industrie 4.0, il y a le mot industrie d’un côté et 4.0 de l’autre. L’usine du futur doit se créer progressivement. Les sociétés qui se lancent dans un projet dit Industrie 4.0 ne se limitent pas à l’achat d’un équipement neuf. Elles doivent gérer tout un flux d’informations issues de matériels existants, émanant souvent de différents fabricants et selon des procédés variables. Notre rôle consiste à harmoniser, avec une seule commande, tout un processus de fabrication. L’industrie d’aujourd’hui doit tendre vers l’industrie du futur, qui ne se construit pas du jour au lendemain ».

Quand on parle d’un robot Sepro, on sait d’office qu’il s’agit d’une application d’injection en plastique. Près de 30 000 robots Sepro sont en fonctionnement à travers le monde. La première approche de cette société réside dans l’optimisation de l’utilisation combinée robot / presse à injection, laquelle peut se faire par différents moyens, allant d’un complément de formation de l’utilisateur jusqu’à l’upgrade ou l’investissement dans un robot de dernière génération. « Peu de sociétés seront prêtes à investir dans une usine du futur. Pour la plupart des industriels, il s’agit d’intégrer le parc machines existant de manière incrémentale, avec des commandes dans une démarche universelle, utilisable dans le futur grâce à un IPhone ou à un Androïd », conclut Jean-Michel Renaudeau.

N° 85 Février/Mars 2017